Pendant la période coloniale (1910-1945), les Japonais pillèrent les ressources de la Corée, interdirent l'utilisation de la langue coréenne – allant même jusqu'à obliger les Coréens à « japoniser » leur nom et prénom – et les enrôlèrent pour des travaux forcés ou comme soldats, portant l’uniforme japonais, dans la guerre du Pacifique. Les Coréens s'engagèrent dans des luttes incessantes pour retrouver leur indépendance. Ils organisèrent des groupes clandestins pour se battre contre les Japonais au sein du pays. Ils établirent également en Chine, en Russie et aux États-Unis, des bases avancées en vue de leur indépendance et dirigèrent une manifestation pacifique sans précédent.
En mars 1919, les dirigeants coréens proclamèrent la Déclaration d'indépendance. Étudiants et citoyens se joignirent à eux lors de manifestations de rue à travers tout le pays. Le mouvement s'étendit aux Coréens résistants en Mandchourie, aux provinces maritimes de la Sibérie, aux États-Unis, en Europe et même au Japon. Après le Mouvement d'indépendance de mars 1919, des organisations officielles représentant les Coréens furent établies à Séoul, dans les provinces maritimes de la Sibérie ainsi qu’à Shanghai. Un gouvernement provisoire de Corée s'établit dans cette ville et fut le premier gouvernement républicain démocratique du pays ; il adopta une constitution moderne et un système politique qui sépara les trois branches de base du gouvernement (exécutif, législatif et judiciaire).
Les Coréens se livrèrent également à des luttes armées contre les Japonais. Dans les années 1920, plus de trente unités de l'Armée d'indépendance coréenne s'engagèrent dans des activités de résistance en Mandchourie et dans les provinces maritimes de la Sibérie. En juin 1920, une unité de l'Armée d'indépendance coréenne, dirigée par Hong Beom-do, porta un coup dévastateur aux troupes japonaises à Fengwutung, dans la province du Jilin en Chine. En octobre 1920, des volontaires coréens, dirigés par Kim Jwa-jin, remportèrent une grande victoire contre les troupes japonaises à Helong, en Mandchourie. Les Coréens y font référence sous le nom de « bataille de Cheongsalli ».
En 1940, le gouvernement provisoire de Corée (PGK) installa l'Armée de libération coréenne à Chongqing en Chine, intégrant de nombreux combattants bénévoles de l'indépendance dispersés en Mandchourie. Le PGK déclara la guerre au Japon et envoya des hommes au front en Inde et au Myanmar pour se battre aux côtés des forces alliées. Certains jeunes Coréens reçurent une formation spéciale d'une unité militaire spéciale des États-Unis afin de mieux les préparer à l'attaque des forces japonaises en Corée. Le 15 août 1945, les Coréens obtinrent finalement ce qu'ils avaient espéré depuis si longtemps : la libération du pays à la suite de la capitulation du Japon dans la guerre du Pacifique. Les troupes américaines et soviétiques furent déployées respectivement au sud et au nord du 38e parallèle, pour désarmer les troupes japonaises restées dans la péninsule coréenne.
Traité de Ganghwado *
Le traité d'« amitié » Corée-Japon, communément appelé Traité de Ganghwado, était un traité commercial très inéquitable et unilatéral signé sous la contrainte entre Joseon et le Japon le 27 février 1876.
En mars 1919, les dirigeants coréens proclamèrent la Déclaration d'indépendance. Étudiants et citoyens se joignirent à eux lors de manifestations de rue à travers tout le pays. Le mouvement s'étendit aux Coréens résistants en Mandchourie, aux provinces maritimes de la Sibérie, aux États-Unis, en Europe et même au Japon. Après le Mouvement d'indépendance de mars 1919, des organisations officielles représentant les Coréens furent établies à Séoul, dans les provinces maritimes de la Sibérie ainsi qu’à Shanghai. Un gouvernement provisoire de Corée s'établit dans cette ville et fut le premier gouvernement républicain démocratique du pays ; il adopta une constitution moderne et un système politique qui sépara les trois branches de base du gouvernement (exécutif, législatif et judiciaire).
Les Coréens se livrèrent également à des luttes armées contre les Japonais. Dans les années 1920, plus de trente unités de l'Armée d'indépendance coréenne s'engagèrent dans des activités de résistance en Mandchourie et dans les provinces maritimes de la Sibérie. En juin 1920, une unité de l'Armée d'indépendance coréenne, dirigée par Hong Beom-do, porta un coup dévastateur aux troupes japonaises à Fengwutung, dans la province du Jilin en Chine. En octobre 1920, des volontaires coréens, dirigés par Kim Jwa-jin, remportèrent une grande victoire contre les troupes japonaises à Helong, en Mandchourie. Les Coréens y font référence sous le nom de « bataille de Cheongsalli ».
En 1940, le gouvernement provisoire de Corée (PGK) installa l'Armée de libération coréenne à Chongqing en Chine, intégrant de nombreux combattants bénévoles de l'indépendance dispersés en Mandchourie. Le PGK déclara la guerre au Japon et envoya des hommes au front en Inde et au Myanmar pour se battre aux côtés des forces alliées. Certains jeunes Coréens reçurent une formation spéciale d'une unité militaire spéciale des États-Unis afin de mieux les préparer à l'attaque des forces japonaises en Corée. Le 15 août 1945, les Coréens obtinrent finalement ce qu'ils avaient espéré depuis si longtemps : la libération du pays à la suite de la capitulation du Japon dans la guerre du Pacifique. Les troupes américaines et soviétiques furent déployées respectivement au sud et au nord du 38e parallèle, pour désarmer les troupes japonaises restées dans la péninsule coréenne.
Traité de Ganghwado *
Le traité d'« amitié » Corée-Japon, communément appelé Traité de Ganghwado, était un traité commercial très inéquitable et unilatéral signé sous la contrainte entre Joseon et le Japon le 27 février 1876.